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N°20

Artisans à proximité

Éléphant knives

Le relieur

L’atelier de Myr

Torréfaction Muraire

Ce commerçant torréfiait lui-même les grains de café verts.

Il sélectionnait avec soin la qualité de son café, ainsi que son origine.

Répétant un procédé précis, il connaissait les profils de cuisson, transformant le grain vert en une petite pépite brune et parfumée, révélant tous ses arômes. L’artisan Torréfacteur sublimait le café!

Il installait sur le trottoir son grilloir, accompagné d’un employé qui tournait  les brûleurs sans arrêt.

Une odeur suave et pénétrante se répandait dans tout le quartier.

C’était un des agréments de l’époque que nous ne trouvons plus aujourd’hui.

Ce métier n’a pas disparu pour autant, il est toujours possible de trouver de nos jours des artisans torréfacteurs, comme sur Draguignan, au 8 Rue Pierre Clément chez Le palais du café, ou à La Brûlerie Varoise qui se trouve 6 Place du Marché.

Maison Bellon

La maison des « soupirs et des larmes »

Cyprien Roman, fils d’une famille de marchands figaniérois , achète cette maison avant 1553. Un de ses frères devient chanoine, puis évêque de Fréjus en 1565.

Les Amodieu, originaires peut-être des Arcs, forment avec les Roman un contraste assez frappant. Ils fournissent un nouvel exemple de cette constatation souvent faite que, chez nous, sous l’ancien régime, les familles parviennent, non par la voie des honneurs, qui appauvrit plutôt, mais par l’exercice de bons et fructueux métiers.Jean-Antoine Amodieu, avocat en 1574, est un notable de la cité, lié aux familles aristocratiques de toute la région, mais à la fortune très incertaine. Son fils, Jean-Baptiste, hérite des mêmes problèmes de revenus. Il se plaint d’être « surchargé d’une grande famille, desnué de comodittés » et aussi battu par son beau-père Honoré Rafélis, qui ne lui laisse que « les soupirs et les larmes » (1641).

S’installe ensuite Jacques Lions, bientôt De Lions, capitaine. En 1636, il commande une compagnie lors de la reconquête des îles de Lérins sur les Espagnols. La même année, son fils Joseph, capitaine lui aussi, fait la campagne du Piémont. Cette famille, comme tant d’autres, est éteinte depuis longtemps.

Sources:  Frédéric Mireur, “Les rues de Draguignan et leurs maisons historiques”