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N°7

Artisans à proximité

restaurant La petite Agerola rue des marchands

La petite agerola

quartier des arts Draguignan place aux herbes

Pharmacie herboriste reybaud

Ribambelle et co

Zingueur et Quincailler Goirand

Aux N° 7 et 9 de la rue des Marchands, le ferblantier, zingueur, quincailler GOIRAND qui avait deux locaux, le premier lui servait d’entrepôt(7) et le second(9) de point de vente.

Ce vieux commerce a franchi les générations sans vraiment se moderniser, on pouvait y trouver plusieurs variétés de verres de lampe à pétrole, des seaux et arrosoirs galvanisés, du papiers d’Arménie et des fers à repasser anciens.

Réparateur de gouttière mais également sonneur de cloches, il avait reproduit un carillon modèle réduit dans son atelier, un ensemble de cloches identique à celle de l’église et s’entraînait.

“ A cela deux raisons, disait-il, premièrement je ne gêne personne et la deuxième, cela me fatigue moins”.

Maison Laugier

Potiers d’étain.

Auparavant, la vaisselle d’étain était plus rare que ne l’est aujourd’hui celle de l’argent.

Le potier d’étain maîtrise toutes les techniques liées à la fabrication d’une pièce : la fonderie, qui permet de réaliser la pièce à partir d’un moule ; le tournage pour ôter de l’épaisseur et éliminer les défauts ; le planage qui termine la mise en forme ; le polissage pour obtenir un aspect lisse et brillant. L’usage s’en répandit assez rapidement et cette fabrication nouvelle aurait fait la fortune de la famille Pépin.

A la fin du XVIème siècle,  cette maison appartenait à Jeanne Blanc, veuve de Mathieu Pépin.

Au début du XVIIème siècle, Jean Pépin, potier d’étain, aurait quitté les pots tournés pour les casseroles en cuivre, et, devenu tenancier du logis de la Cavale Blanche, rue Saint François (actuelle rue Georges Cisson), se serait embourgeoisé.

Hermentaire et Esprit Pépin, ses frères, eux aussi délaissent la poterie d’étain pour les armes et devinrent capitaines.

Cette maison, formant avant sa réduction en 1910, un angle saillant sur la rue, n’offrait pas semble- t- il, toutes les garanties de sécurité à ses habitants.

Sources: Frédéric Mireur,  » les rues de Draguignan et leurs maisons historiques »
Institut national des métiers d’art.