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Tatoo look
1000 Colonnes
Pharmacie Herboriste Reybaud
Mercerie Prat Dantcikian
Comme à son époque, la mercerie était une jolie petite boutique, rapelant un peu les loges de théâtre.
Ici, boutons en tout genre, de toutes formes, ciseaux de couture, sequins et brillants, laines, dés à coudre, fils et aiguilles, se côtoyaient étroitement sur les hautes étagères.
Dans ce magique petit bazar, les textures variées, et au milieu des grands rouleaux d’étoffe, on pouvait trouver, modèles et patrons,
absolument tout, tout pour créer.
Un “estaminet”, gravure 19ème Par F. Hillemacher d’après Ostade
Maison FOUCACHON
Le premier café et les gazettes
L’immeuble fut tout d’abord occupé par Antorone Saffalin de Lincel, mariée successivement à Bertrand Durand, puis à Rémy Fabre, tous deux issus d’une noble lignée .
La descendance De Lincel ceda l’immeuble à un pâtissier en 1552.
Puis par un capitaine, Jean-Amiel Guilhermi, à la fin du XVIe siècle.
Au XVIIIème siècle, il abritait un des cafés bien achalandés de l’ancien régime, “le café de la porte romaine”, tenu par un certain Germon, puis un Boyer.
C’était un cabinet de lecture où l’on trouvait des gazettes, dont l’abonnement était de 6 livres par an.
Un lieu de sociabilité où l’on faisait des causettes, où l’on jouait à “la sizette”, un jeu de cartes à 6 et où les gavots venaient consommer du ratafia, du sirop de capillaire et de la bonne eau-de-vie, qui embaumait et ou la gaité provençale y pétillait.
Métiers D’arts
L‘ âge d’or 1900 - 1980
Historique 1215 - 1850